Mes cafards sont des blattes germaniques : pourquoi ?
La famille des cafards est nombreuse ! On compte environ 4500 espèces dans le monde et on en découvre des nouvelles chaque année ! Si on se concentre sur la France, il existe 30 espèces sur notre territoire dont quatre sont dites commensales (elles s’alimentent avec la nourriture de l’Homme) :
- La blatte américaine
- La blatte rayée
- La blatte orientale
- La blatte germanique
Parmi ces espèces, nous constatons lors de nos interventions en tant que désinsectiseurs à Bordeaux que la blatte germanique arrive largement en tête du classement. En effet, à chaque fois qu’on nous appelle pour éliminer ces envahisseurs, il nous arrive très régulièrement de tomber nez-à-nez avec cet insecte. En tant qu’entomologistes et passionnés par notre métier, nous avons évidemment cherché à savoir pourquoi. Plusieurs éléments expliquent cette prédominance. Ils relèvent essentiellement de la biologie de l’animal qui lui confère d’extraordinaires capacités d’adaptation.
La blatte germanique se reproduit très vite
Quand on compare les différentes espèces de cafards les unes par rapport aux autres, on remarque que la blatte germanique dispose d’une prédisposition originale. Il s’agit de sa capacité à garder sur elle son oothèque. En gardant cette petite poche qui contient ses œufs durant toute leur maturation, la femelle évite tout risque de parasitisme et de prédation sur sa progéniture. Si vous voyez une femelle avec son oothèque, n’écoutez pas cette légende urbaine qui dit que vous allez éparpiller les petits partout et ainsi augmenter l’invasion. C’est faux, vous pouvez écraser les cafards !
Ensuite, quand on examine ces oothèques, on remarque que la blatte germanique se différencie de ses cousines par une meilleure capacité de reproduction. En effet, en s’attachant au rythme de pondaison, on peut se dire que la blatte américaine bat tous les records avec sa capacité à produire jusqu’à 14 oothèques dans une vie contre 7 pour la blatte germanique. Ce serait ignorer un « petit » détail : l’oothèque de la blatte germanique peut compter jusqu’à 40 œufs alors que celle de la blatte américaine (comme celles de ses autres consœurs) en contient seulement 16.
L’incroyable adaptabilité de la blatte germanique
Ce rythme de reproduction permet à la blatte germanique d’accélérer sa capacité d’adaptation vis-à-vis des insecticides. Si vous voyez un cafard à Nantes, nous vous conseillons de faire des économies en n’investissant pas dans des bombes insecticides. Non seulement, asperger du produit partout va rendre l’air toxique mais en plus, comme il y a 90% de chance que ce soit une blatte germanique, vous risquez de faire choux blanc. En effet, sa résistance aux insecticides a été prouvée. Des recherches sont en cours pour trouver la molécule qui permettra d’éliminer les cafards. Plusieurs pistes mènent vers la toxine némertide-alpha.
Les chercheurs explorent également l’aversion de la blatte germanique pour le glucose. En effet, certains gels insecticides étaient composés de glucose et n’attiraient pas les blattes germaniques. Il donc fallu modifier leur matrice alimentaire pour les rendre attractifs. Partant de cette constatation, les scientifiques continuent de s’intéresser au glucose qui porte peut-être la solution anti cafards.
En attendant, la meilleure solution reste de faire appel à un désinsectiseur à Toulouse. Chez LGH, nous privilégions le gel insecticide (sans glucose !). Sans odeur, il est très discret et de simples gouttes déposées là ou vivent les blattes suffisent à s’en débarrasser.
Si vous rencontrez des problèmes avec des cafards à Nantes, Toulouse ou Bordeaux, contactez-nous !