
Les abeilles sauvages sont précieuses aussi
La famille des abeilles compte également une grande part d’abeilles sauvages. Le nombre d’espèces est estimé à 900 en France. Cette méconnaissance des abeilles nous amène parfois à des comportements dont les effets vont à l’inverse de ce que l’on souhaite : préserver l’environnement. À titre d’exemple, prenons l’abeille charpentière. Elle appartient à la même famille des Apidae que notre abeille domestique. Cependant, elle ne lui ressemble pas du tout. En effet, elle peut mesurer jusqu’à 3 cm et est intégralement noire. Il s’agit de la plus grosse abeille d’Europe. De plus, de nature solitaire comme toutes les espèces sauvages, elle installe son nid dans toutes sortes de bois morts et peut parfois causer des dommages sur de vieilles charpentes. Malheureusement, bien qu’elle ne soit pas agressive par nature, son vol rapide et bruyant impressionne. Le premier réflexe est donc souvent de vouloir l’éliminer. Erreur ! Comme toutes les abeilles, elle fait partie des insectes pollinisateurs. De plus, il s’agit d’une espèce menacée. Si vous avez un doute, vous pouvez nous contacter : nos entomologistes détermineront si sa présence nécessite l’intervention d’un désinsectiseur à Bordeaux ou s’il s’agit d’un autre insecte.
Toutes les abeilles pour une vraie biodiversité
Alors que nos abeilles domestiques produisent du miel pour nos plus grand plaisir, les abeilles sauvages collectent le pollen qu’elles mélangent au nectar pour se nourrir et pour alimenter leurs petits. À ce titre, elles participent toutes à la pollinisation des végétaux qu’elles butinent. En revanche, là où les abeilles domestiques sont productives pour le miel, elles le sont moins au niveau de la pollinisation. En effet, elles n’en assurent que 15%. Ainsi, on peut dire que les abeilles domestiques sont utiles pour les apiculteurs et les abeilles sauvages pour les arboriculteurs. De façon globales, il est important de veiller à l’équilibre de la biodiversité. Ce qui signifie maintenir la coexistence de plusieurs espèces. L’installation massive de ruches d’abeilles domestiques nuit à cet équilibre. Pour sauver les abeilles, il faut également penser aux abeilles sauvages. Pour cela, différentes initiatives sont possibles :
- Laisser des vieux tas de bois (bois mort)
- Entretenir des prairies fleuries avec des plantes mellifères
- Réduire les coupes rases
- Conserver des sols sablonneux (les abeilles sauvages sont des espèces terricoles)
- Limiter l’usage de pesticides