Vivre avec les rats c’est ce que l’Homme fait depuis toujours. Cependant, quand la population des rats devient trop importante se posent plusieurs questions. Pourquoi y a-t-il autant de rats à Bordeaux ? D’où viennent-ils ? Comment s’en débarrasser ? Les dératiseurs à Toulouse, Bordeaux, Nantes ou ailleurs y répondent tous les jours. Invité sur France Bleu Gironde , Benoît Cottin, gérant de LGH, a apporté plusieurs précisions.
Le rat est utile ?
Certains relativisent en affirmant que les rats sont utiles car ils nettoient les égouts. D’autres s’alarment parce que les rats peuvent contaminer les denrées qu’ils touchent. Au milieu de ces deux camps, il y a plusieurs vérités qu’il faut connaître. La caractéristique du rat qui met tout le monde d’accord est que c’est un animal opportuniste. En effet, là où il y a de l’espace pour circuler, de la nourriture pour alimenter la tribu et des matériaux pour se construire un nid douillet, le rat s’installe. Il n’agit que dans un seul intérêt : la survie de l’espèce. Alors, forcément, un réseau d’eaux usées mal entretenu ou des bacs à déchets qui débordent vont attirer son attention. Vous pouvez même trouver des rats dans un boîtier électrique ! L’équilibre consiste donc à laisser les rats là où ils sont utiles (dans les égouts) et à les chasser de là où ils sont dangereux : la surface.
Bien connaître le rat
Faute de chiffrage, on peut difficilement affirmer que les populations de rats ont augmenté. Néanmoins, dans certains quartiers, on peut remarquer que les conditions sont favorables à l’arrivée de rats en surface. Ainsi, tous les acteurs de la ville ont un rôle à jouer pour éviter l’invasion de rats dans les rues de Nantes. De la gestion des déchets par les professionnels de la restauration au ramassage des poubelles par les collectivités locales en passant par l’aménagement et l’entretien des rues et des bâtiments, nous sommes face à un problème multipartite. Cela permet de cadrer l’environnement dans lequel des rats peuvent évoluer. Une fois cela établi, il importe de se concentrer sur l’animal.
Bon chasseur, bon grimpeur, bon sauteur et bon nageur, ont peut presque dire qu’il dispose de super pouvoirs. À cela s’ajoute le fait que le rat vit dans une société avec des règles bien précises. Ainsi, les dominants se reproduisent et les dominés sont sur la ligne de front. Et comme les rats sont atteints de néophobie (la crainte de la nouveauté), ils envoient toujours les dominés pour tester un nouvel aliment. Et ce, toujours dans le même objectif : la survie du groupe.
Toutes ces informations permettent de dresser un portrait-robot très utile pour définir la stratégie d’élimination du rat à Bordeaux.
Comment limiter les populations de rats ?
Plusieurs techniques sont possibles. Avant de choisir la plus appropriée, le dératiseur à Nantes mène son enquête. Il va chercher les traces (crottes, dépôts graisseux de suint, galeries…) et déterminer ainsi les zones de passage. Ensuite, il va disposer les pièges. Les plus efficaces restent les pièges chimiques. Ceci s’explique par le fait que devant un piège mécanique, les dominants vont envoyer les dominés, toujours mus par la néophobie. En constatant le danger immédiat de cette nouveauté que représente le piège, très peu de rats (voire aucun) ne vont s’approcher. En revanche, les pièges chimiques que sont les rodonticides sont plus intéressants. Comme il s’agit d’anti-coagulants, ils ont un effet plus tardif. De cette façon, les rats n’associent pas la mort de leurs congénères avec la consommation de ce nouvel aliment.
Ce travail d’élimination des rats à Toulouse peut sembler long quand on n’a pas connaissance de toutes ces étapes. Le rat est un animal intelligent. Il faut donc savoir allier réactivité, expertise et patience pour s’en débarrasser.
Le podcast « Les experts de France Bleu » est à écouter ici :
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